L’ostéopathie : les origines

 

En 1864, le médecin américain Andrew Taylor Still (1828-1917) convaincu que la médecine de son temps était souvent inefficace (et même parfois plus dangereuse que la maladie qu’elle était censée traiter), cherche une nouvelle forme de traitement.

En 1874, il jette les premières bases de l’ostéopathie à partir d’un principe « le mouvement est la vie». Il découvre qu’en réajustant la structure du corps, en stimulant manuellement les forces d’auto-guérison du corps, on peut aider la nature à retrouver le chemin de l’équilibre et guérir ainsi certains troubles fonctionnels.

Il édicte alors les trois principes qui restent aujourd’hui les fondements de la médecine ostéopathique :

  • La considération de l’individu dans son ensemble.
  • L’être humain dispose en lui des forces de guérison. Ces pouvoirs s’expriment au mieux lorsque tous les systèmes du corps sont en équilibre.
  • Tous les systèmes du corps sont interdépendants

Il ouvrira en 1892 à Kirksville, Missouri, la première école d’ostéopathie. Parmi ses élèves, on retrouve William Garner (1873-1954), le fondateur de l’ostéopathie crânienne et John Martin Littlejohn (1865-1947) qui importera l’ostéopathie en Europe en ouvrant la British School of Osteopathy à Londres en 1917.

C’est seulement en 1950 que Paul Gény ouvrira la première Ecole Française d’Ostéopathie à Paris.

 

En France, plus de 20 ans après la mise en place d’un « groupe de réflexion et d’étude sur les médecines douces » par Madame Georgina DUFOIX, la profession d’ostéopathe est enfin légalisée par l’article 75 de la loi 2002-303 du 4 mars 2002 (J O. n° 54 du 5 mars 2002) relative aux droits des malades et à la qualité du système de soin.